5 choses que j'adore ★ Lire ( de tout); la musique, la nourriture asiatique, des choses qui ne servent à rien, écrire des trucs.
5 choses que je déteste ★ oublier des choses en partant de chez moi, les gens en retard, l'ennui, la routine, lorsque la batterie de mon portable est presque vide.
Si je devais vivre après 2012 je choisirais de ★ ne rien changer, je n'ai pas prévu de mourir en 2012. Pourquoi je devrais mourir en 2012?
Si je trouve un billet de 100$ par terre, je ★ crois que je ne le remarquerais même pas.
Si je devais me taper un personnage historique connu, ce serait ★ Personne, je ne suis pas nécrophile.
Je suis mort, je rencontre Dieu, je lui dis ★ «Fais tourner les capsules que tu as piqué à Georges.»
Le souvenir le plus marquant que j'ai c'est ★ Mon tatouage, j'ai été marqué à vie.
Au pieu, sur une échelle de 1 à 10,je me donnerais ★ Je ne sais pas, je ne me suis jamais fait une échelle.
Si je devais me résumer en un mot, une phrase, une citation ou une image ★ Pikachu

Castiel Lysander Wilde a vu le jour dans une famille plutôt aisée de Londres, durant le mois de novembre. Vous savez, cette ville ou on dit qu'il pleut tout le temps. Et bien il pleuvait ce jour-la. Castiel est le cadet d'une famille nombreuse. Le septième pour être exact. A sa naissance, il y avait autour de lui deux sœurs, attendries par sa bouille, et et quatre frères qui imaginaient déjà toutes les bêtises qu'ils pourront lui apprendre, au plus grand bonheur de ses parents! Parlons donc un peu d'eux. Son père Edward était dans les affaires au niveau international, et de ce fait, n'était pas souvent à la maison. C'est cliché, l'image du père souvent absent, mais ce fut le cas pour lui. Mais il a toujours aimé son père. Il était intelligent, avait de l'humour et de la répartie. Castiel l'a bien rapidement pris comme modèle, ce père son héros. Sa mère Alexandra elle, avait pris des congés pour s'occuper de lui, mais sinon elle était experte comptable. Douce et attentionnée, aimante et patiente, elle était selon lui la définition même du mot : mère. Ils vivaient tous ensemble dans la banlieue chic de la capitale, sans manquer de rien, dans une maison assez grande. C'est qu'il faut loger tout ce beau monde.

Son enfance fut des plus normales. Même si son cadre de vie était des plus agréable, ou plutôt favorable à devenir un pourri gâté, ce ne fut pas le cas. Lorsque les parents vous donne une éducation plutôt stricte, sans tomber dans les excès, ça aide à garder les pieds sur terre. Sa situation de petit dernier ne fut pas un soucis ou un avantage pour lui non plus. Il n'était pas mieux traité que ses frères aînés. Tous logés à la même enseigne. Tous allaient à l'école privée en prenant le bus scolaire, ramassant tous ces écoliers, bien propres dans leurs uniformes. Ses résultats scolaires ont toujours été bons. Les cours le passionnaient, et il aimait apprendre. Il avait des amis, une famille aimante et aisée, pratiquait des activités extra scolaires. Certains pourraient dire que son enfance fut très lisse, un peu trop même. Et pourtant, c'est ce calme, cet équilibre qui lui a permit de se construire et de devenir l'homme qu'il est aujourd'hui. C'est grâce à ces 7 premières années de sa vie qu'il a pu affronter tous les soucis et problèmes futurs sans dévier du droit chemin.

Par ce que des problèmes, il y en a eu. La mort de sa mère qu'il aimait tant. Un jour de neige, une plaque de verglas, les freins qui lâche et une vie qui s'en va. Un accident de la route parmi tant d'autres. Mais c'était sa mère cette fois-ci. Il lui fallut du temps pour comprendre qu'elle ne reviendra plus jamais. Peut être en voyant ses sœurs pleurer toutes les larmes de leur corps. Peut être en lisant la détresse dans les yeux de ses frères. Ou bien était ce le vide qui se creusait en son père. Ou tout ça à la fois. Il n'empêche qu'Edward Wilde devait trouver une solution pour ses enfants. Il ne pouvait pas les laisser seuls. Pendant la première année qui suivit la mort de sa femme, il engagea une gouvernante pour s'occuper de ses enfants lorsqu'il était en déplacement. Ensuite, il se remaria, un peu par hasard, avec une femme, mère célibataire. Celle-ci emménagea chez eux, avec son fils, du même âge que Castiel. Soit 9 ans. «C'est super, comme ça, il aura plein de copains pour jouer avec lui», qu'ils disaient pour ce garçon, Lionel. Les choses se passaient bien. Enfin ça c'est ce que son père aurait voulu. Aucun de ses enfants ne réussit à s'entendre avec cette belle mère. Ni le plus âgé, ni le plus jeune. Ne leur demandez pas pourquoi, c'est ainsi. Il n'y avait pas de cris, pas de prises de tête. Juste le froid. Castiel avait du mal à reconnaître cette maison dans laquelle il avait grandi, si chaleureuse avant, si froide maintenant. Ses sœurs se montrèrent particulièrement attentionnées envers lui, jouant le rôle de mère par moment, avec lui comme avec leurs frères. Son père déprimait peu à peu. Sa belle mère, restait cet éternel glaçon. Mais il se fit ami avec Lionel, frère par adoption.

Les choses continuèrent ainsi pendant longtemps. Mais Castiel avait choisi de ne pas s'en préoccuper. Il préférait s'occuper des cours, d'apprendre plein de choses, de continuer ses leçons de karaté, et de tenter de séduire la fille de ses rêves. Ah l'amour! Il n'avait pas prévu que ça le rende si timide par contre. Son meilleur ami l'avait vite grillé. Il est vrai que de rougir lorsqu'on le taquinait sur ce sujet n'est pas très discret. Cependant, n'écoutant que son courage et sa bravoure, sur le chemin qui les menaient au bus, il s'était lancé et l'avait embrassée. Son souvenir quand à ce premier baiser? Pas extra à vrai dire. Juste un contact physique, rien de plus. Mais qu'il en était fier! Et pour cause, lorsque cette même fille vous sourie timidement après, le cœur bat à tout rompre et l'estomac vous fait des trucs bizarres. C'était elle sa première petit amie. Il avait treize ans à cette époque. Ils restèrent au stade des baisers, mais il en garde un bon souvenir. Quelque mois plus tard son père militaire dû déménager, ce qui força la rupture. Par la suite, il se prit à regarder d'autres filles, appréciant leur charme. Il avait un faible pour les brunes, ne cherchez pas pourquoi. Il ne parlait pas beaucoup à son père de ses amours. Naturellement pour les grands frères c'est un sujet de taquinerie récurent que de demander à quand la prochaine. Trop drôle.

Sauf que certaines choses ne le faisaient pas trop rire. Comme son attirance inavouée pour les garçons. Vous avez bien lu, le petit Castiel aimait également les hommes. Enfin, à cette époque, c'était tout un chamboulement. C'était un jour dans les vestiaires de son cours de karaté. Alors ceinture marron de karaté, le groupe qui les précédaient étaient un groupe d'adultes, ceintures noires et quelques dans en plus. Lui était entré avec d'autres de son groupe tandis que certains se changeaient après l'effort. Son regard s'était tourné vers un jeune homme, la vingtaine, blond aux cheveux courts. Il eu la désagréable surprise de ressentir une partie de son anatomie se réveiller de manière très singulière à la vue de ce corps en sueur, musclé, se dénuder devant ses yeux. Il n'assista pas au cour, prétextant un mal de ventre soudain. Enfin depuis ce jour, il était bien mal à l'aise. Il aimait beaucoup les filles, les trouvaient attirantes, mais en même temps, il y avait ce jeune inconnu qu'il voyait deux fois par semaines. Mais il n'était pas gay, il aimait et les hommes et les femmes. Mais il n'osa pas en parler à personne. Ni au bel inconnu qui restera pour lui un fantasme inavoué. En revanche, il s'efforça de devenir son ami. James, c'était comme ça qu'il s'appelait. Pour un homme de vingt ans voir un gamin de quatorze faire ami ami, ça le faisait marrer c'est sûr. Mais ils se découvrirent des points communs (autre que le sport) et finirent par devenir amis, si l'on peut dire ça, rien de mieux pour nourrir les fantasmes de Castiel. Entre temps il avait une petite amie, qu'il aimait tout aussi sincèrement cependant. Personne ne savait rien de ça, ni même ses amis ne le savaient. De tout de façon il n'y avait rien de concret.

Personne ne peut vraiment dire quand est ce qu'il a la sensation de grandir. On peut dire une période, avec le recul. Castiel dirait pour lui que cela s'est déroulé durant l'année de ses 15 ans. En sortant un peu tardivement de son cours de karaté, la faute à trop parler à son fantasme vivant, il avait raté son bus pour rentrer chez lui. Génial ! 20 bonnes minutes de marches à faire. Enfin, il s'était mis à avancer pour ne pas renter trop tard. Il n'avait pas envie d'entendre sa belle mère lui demander ce qu'il faisait. «Oh, rien, j'essayai de savoir comment faire pour me taper un mec.» Comme s'il pouvait lui dire ça. Regardant les vitrines autour de lui, son regard continua sa trajectoire lorsqu'il passa devant un bar. Après l'avoir passé, il cessa de marcher. Puis fit marche arrière. Oui, il avait bien vu : son père se trouvait au comptoir du bar, entouré de verres vides. Et il ne buvait pas du jus d'orange, à voir la tête qu'il faisait. Étonnamment, cette découverte ne l'étonna pas. Il voyait bien depuis longtemps que son père n'allait pas bien. Depuis la mort de sa mère, et ça s'est empiré depuis son remariage raté. Castiel poussa alors la porte du bar pour aller ramener son père à la maison. En le voyant tituber durant le trajet, il se dit que ce fut une bonne idée. Il ne pu lui arracher le moindre mot, du pourquoi du comment. De tout de façon il n'en n'avait pas besoin. Il savait pourquoi il avait bu. Une fois l'avoir ramené à la maison, il l'aida à monter à sa chambre et le mit au lit, pendant que les autres dînaient. La seule question qu'il se posa alors était : pourquoi? Pourquoi un homme tel que son père se bousillait la santé, mentale et physique ? Pourquoi ? A quoi ça rimait ? Il eu beau tourner cette question dans tous les sens, il ne trouva pas de réponse.

Une chose était sûre, il ne voulait pas faire des choses qu'il n'avait pas envie de faire. Son père aurait mieux fait de garder une gouvernante plutôt qu'une femme quelconque. Alors à son cours suivant, lorsqu'il vit James, ce beau blond au torse nu, les muscles saillants …. il se décida à ne plus hésiter et à se lancer, quitte à recevoir le pire râteau de sa vie. Profitant qu'ils étaient seuls, il s'était approché de lui pour lui rouler la pelle de sa vie. Non il ne fut pas repoussé. Au contraire, il découvrit les joies de la chair avec lui dans les douches juste après ce. Il voulait vivre, alors, il vivra. C'est peut être aussi pour cela qu'il se dirigea vers la psychologie, tout juste sorti du lycée. Il avait de très bons résultats et aurait pu choisir n'importe quelle voie. Mais c'est ce besoin de comprendre l'être humain qui le poussa à s'inscrire en tant qu'étudiant en psychologie. Ses frères les plus âgés étaient déjà partis de la maison. Ils avaient trouvé un travail, certains avaient fondé une famille, ses sœurs continuaient leurs études à l'étranger. L'étranger? Lui qui aimait tellement Londres ? La quitter ? Pourquoi pas! Il ressentait le besoin de s'évader, de voir autre chose, de respirer. Alors, il parti terminer sa licence à Paris. Il y passa deux superbes années, ou il rencontra beaucoup de monde, ou il apprit plein de choses, ou il y fut très heureux. Pour son Master, il choisit de partir à San Francisco. Il choisit alors d'y résider pour la rédaction de sa thèse.

Ainsi, Castiel commença à exercer en tant que psychologue clinicien, dans un cabinet privé, à San Francisco. Il y rencontra toutes sortes de personnes, ayant toutes sortes de problèmes. Des adolescents rebelles aux salariés dépressifs, il eu droit à tout. Mais ce métier le passionnait réellement, c'était sa vocation plus qu'autre chose. Il avait un petit appartement plutôt agréable, il s'était fait de nouveaux amis avec qui il apprenait le surf, tant bien que mal. Bref, il était heureux. Puis un jour il fit la connaissance d'Elda, une très belle journaliste dans le milieu de la mode. On peut parler d'un coup de foudre oui. Après quelques flirts, rendez-vous et autres, ils finirent par se tomber dans les bras l'un de l'autre, et emménagèrent rapidement ensemble pour vivre cet amour pleinement. Castiel changea alors une nouvelle fois de ville pour partir à Dallas, afin d'y fonder leur famille. De cet amour naquit un garçon, aujourd'hui âgé de trois ans, prénommé Roy. Un Castiel miniature sur le plan physique. Il était heureux, il faut le dire. Sauf que l'amour, ça va ça vient, et lorsqu'il se surprit à remarquer qu'il désirait plus un type dans un bar que sa propre petite amie, c'est qu'il devait y avoir un soucis. Il sentait que ça n'allait pas fort entre eux depuis un moment. A raison, elle non plus n'arrivait plus à raviver la flamme. Ils essayèrent encore une dernière fois cependant, pour leur fils. Sauf que lorsque madame voit monsieur embrasser à pleine bouche le type sur lequel il avait flashé, c'est foutu. Peut être que c'est par ce qu'il était avec un homme et pas une femme, en tout cas la séparation se fit en douceur et restèrent de très bons amis. Ils s'arrangèrent au mieux pour leur gamin. Ce fut Elda qui eu la garde de leur fils. Ce sont des choses qui arrivent mais Castiel était heureux d'être séparé d'Elda, craignant de reproduire l'erreur de son vieux père. Enfin !

Un jour, il entendit parler d'une université un peu à part dans la ville. Une université plus traditionnelle, plus stricte, sans électronique et tout le tintouin. Lorsqu'il eu vent de la nouvelle il se marra bien. Mais ensuite sa curiosité prit le dessus lorsqu'il su qu'un poste d'enseignant en psychologie était à pourvoir. Il se dit que c'était un très bon sujet d'étude que les étudiants même, et était curieux de voir comment se passaient les choses la bas. Et puis, il avait acquis un certain savoir, s'il pouvait le transmettre, ce ne serait pas plus mal. N'est ce pas?

L'équipe administrative du Dallas Conservative College a le plaisir de vous annoncer que votre dossier d'inscription a été accepté. Félicitations. Pour que votre intégration au sein de l'établissement, nous vous attribuons d'ores et déjà un nombre de 10 crédits (points). Vous logerez en ville alors n'oubliez pas de faire une demande de logements. Afin de parfaire également votre intégration ici, nous vous invitons à créer votre fiche de liens pour vous faire de nouveaux amis ainsi que votre carte de crédits pour accumuler au cours de l'année des crédits qui vous seront utiles. N'oubliez pas de faire recenser votre poste pour pas que quelqu'un d'autre vous le prenne.

En espérant que votre scolarité dans l'école sera sans embuche et vous mènera vers l'excellence.