Un certain 24 juin 1978, à Austin, au milieu du Texas, un enfant naquit et poussa alors ses premiers cris. C'était un très beau bébé, en très bonne santé. Il n'y avait vraiment rien de spécial, sans parler du bonheur de sa mère... Oui, sa mère... Avoir deux parents, était-ce censé, n'est-ce pas ? Ce qui n'était pas le cas. On pouvait dire que le père, Andrew Tyler, un alcoolique bourré fini, avait fini par quitter le foyer familial... Pourquoi ? Par peur de prendre des responsabilités ? Après tout, c'était peut-être mieux ainsi et pour ce qui était pour Claudia – la très chère maman - l'arrivée de ce beau bébé n'avait fait qu'ensoleiller sa vie. C'était la plus belle chose qui puisse lui arriver... Elle le chérira, décidant alors de l'appeler tout simplement : Julian ; et pour second prénom : Léonard, en mémoire de son paternel qui était un soldat dans l'armée.

Claudia aurait sans doute vécu un ou deux années de galère, en s'occupant seule de Julian mais elle finit par rencontrer un autre homme : Peter O'Keenan, un flic très respecté. Ce dernier voulait que Julian porte son nom... Et il n'y avait rien de mieux que d'accepter pour oublier le passé et d'aller de l'avant. Julian, en grandissant, lui vouera une grande admiration. Il le considéra comme son propre père. Il l'eut toujours cru. C'était une famille très unie, comme une vraie famille. C'était le cas de le dire. C'était vraiment le bonheur total à la maison. Ils partaient en vacances comme tout le monde, à chaque vacances scolaires en été. Peter se préoccupait beaucoup de Julian, comme si c'était son propre fils... Les sorties, les grandes discussions sportifs.... Tout était parfait.

Passionné par la sport, pour ses 16 ans, Peter lui avait prévu une surprise : l'amener sur un terrain de base-ball... Il n'y avait rien de mieux que d'apprendre à y jouer, non ? C'était un lien sacré, un moment sacré, entre un père et un fils... On pouvait bien dire que ce jour-là, Julian allait s'en rappeler toute sa vie de ce moment aussi précieux... Ce regard échangé, ces sourires... On voyait bien cet amour entre un père et son propre enfant. Mais pourquoi à un moment aussi privilégié, il fallait que tout bascule ? Un gang qui traînait dans le coin, pourquoi il fallait que ces jeunes tournent au désastre pour se mettre aux coups de poings, ou même pire, à se mettre aux flingues... Une fusillade éclata dans les gradins... Et voilà qu'une balle perdue s'était dirigée sur... Peter. Voilà qu'en un seul jour, en une seule minute, tout pouvait basculer en un rien de temps. Un rêve s'était brisé. Et même voire beaucoup plus : une vie s'était brisée. Plusieurs vies s'étaient brisées. Toute la ville avait été touché par ça... On le pleurait. On pleurait le grand homme : l'Officier Peter O'Keenan. Et certains plus que d'autre... Dont Claudia. Julian, quant à lui, n'arrivait point à verser ses larmes. Il avait le regard perdu, le coeur brisé. On ne pouvait rien y faire et comment faire son propre deuil quand on perdait un repère ?

Le monde s'écroula. De même pour sa mère, devenant dépressive, elle jeta la faute sur Julian... Lui, qui culpabilisait déjà, se disant qu'il aurait très bien pu éviter ça, qu'il aurait pu éviter cette mort si soudaine... Bien sûr, lors d'une dispute, … il finit bien par apprendre que Peter n'était point son père biologique. Et voilà comment une seconde claque lui vint à la figure. Il n'arrivait pas à le croire... Comment pouvait-on lui cacher une telle vérité ? Tout tournait au désastre... Le monde entier était contre lui, ou quoi ? Comment ne pas devenir aussi agressif ? Oui, en tout cas, Julian le vivait très mal. Il n'hésita pas au lycée de faire sa loi, quand on le faisait chier.... ouais, tous ces jeunes, ces gangs... Tous des pourris. Et ces professeurs, hein ? Qu'est-ce qu'ils pouvaient y faire ? Non, il n'y avait plus rien à faire. Julian était anéanti. Ca lui faisait si mal. Si mal. Et non, il n'arriverait pas à se laisser aller, il n'arrivera pas à pleurer. Le seul moment où il succombera et arrivera à craquer, ça sera lorsqu'il se trouva enfermer dans sa chambre. « Amazing Grace » en fond sonore... et que seulement une heure un peu plus tôt, il avait l'image de cet homme, qu'il avait toujours considéré comme son père, disparaître sous terre.

Depuis lors, il essaya de faire son chemin. Continuer les études. Trouver sa voie, sa vocation... Un métier... Il fallait bien continuer à vivre.. Ce qu'il souhaitait devenir ? On ne pouvait pas dire que les études étaient faites pour lui. La seule chose dont il s'en sortait, c'était bien sûr le sport … Et ce, ça serait un plaisir de pouvoir l'enseigner... Il passa alors sa licence et l'empocha haut la main, après avoir réussi à jongler petit job et études. Par la suite dans la vie active, il commença à trouver un job en tant qu'assistant dans un club de football à Austin... Il y resta seulement un an … A 25 ans, il décida de changer d'air et de s'envoler à Dallas. Il trouva un job dans un autre club et ce, durant une deux années... avant de se trouver de nouveau sur la paille... Et ce fut là, qu'il trouva ce nouveau job dans cet université où il pouvait avoir désormais jusqu'à aujourd'hui une stabilité dans sa vie stable.

Ce n'était pas une université comme les autres … où là les choses étaient très strictes pour les élèves... ces élèves qu'il fallait encadrer à tout prix : uniforme, sans technologie... Comme diraient presque les anciens : la discipline, comme à l'ancienne ? Oui, la technologie du moins n'existait pas et on amenait tout le monde à la baguette ? Au moins, on pouvait bien dire que c'était une bonne expérience pour ce bon vieux O'Keenan... Qui depuis longtemps avait bien sûr réussi à apaiser sa colère, depuis le temps.

Caractèrement, ce bon vieux O'Keenan peut être quelqu'un de cool comme quelqu'un un peu bougre... Lunatique, quoi !... Il peut très bien vous charrier comme il peut vous envoyer sur la paille... Ca dépend de son humeur mais aussi qui il a en face de lui … Quand ça concerne sa mère, il lui enverra des cartes d'anniversaire, de fêtes par an seulement ... A voir après si le prof est trop coincé ou non … Quant aux élèves, il trouve que l'établissement peut être bien trop strict et dur avec eux pour certaines choses, mais pour d'autres, il ne dira pas que ça ne leur ferait pas de mal à ces élèves qui manqueraient de discipline !! Si ca concerne les flingues, la drogue, les gangs... Attention à vous !!! Jules ne fermeraient pas les yeux sur là-dessus.

Ah et dernière chose … Oui, il manque bien quelque chose. Et ses histoires d'amour, me dira-t-on ? Et bien, c'est bien une belle longue histoire et elle est top secrète!