5 choses que j'adore ★ Être une cheerleader ~ Les mecs ~ La mode ~ Les chevaux ~ La musique
5 choses que je déteste ★ Ce fiancé imposé ~ Le manque de respect ~ La violence ~ Les ordres ~ Les poires
Si je devais vivre après 2012 je choisirais de ★ continuer à vivre, je ne crois pas en la fin du monde de toute façon...
Si je trouve un billet de 100$ par terre, je ★ le ramasse et je le donne à un SDF ou à une association caritative, j'ai déjà beaucoup d'argent et je suis gentille moi .
Si je devais me taper un personnage historique connu, ce serait ★ Nicolas II (bah oui, le dernier tsar de toutes les Russies c'est quelque chose quand même...) ou Alexandre le Grand
Je suis mort, je rencontre Dieu, je lui dis ★ Wahou ! Vous existez vraiment ? Dans ce cas, j'ai le droit de choisir qui je veux ici ?
Le souvenir le plus marquant que j'ai c'est ★ lorsqu'on m'a annoncé mes fiançailles
Au pieu, sur une échelle de 1 à 10,je me donnerais ★ 300 (This is spartaaaa )
Si je devais me résumer en un mot, une phrase, une citation ou une image ★ Belle, blonde mais pas potiche =)

Cher journal,

J’ai toujours trouvé ça idiot de parler à un journal, si on a besoin de se confier, on a qu’à appeler sa meilleure amie non ? Sauf qu’ici, je n’ai pas le droit aux objets électroniques donc j’ai décidé de tenir un journal. Et si je racontais ma vie pour commencer ?

J’ai toujours été une princesse. Enfin pas dans le sens réel du terme (quoique j’ai un peu de sang royal qui remonte à des dizaines de générations), mais j’ai toujours vécu comme telle. Je suis née dans la famille Bradford, fille unique de Lord Alaric Bradford et de Lady Mary Bradford. Ce statut d’héritière n’est pas toujours facile à gérer et j’ai parfois l’impression de ne compter à leurs yeux que pour ça.

Là, tu te dis que je n’ai aucune raison de me plaindre et que j’ai la vie rêvée de tous. Tu n’as pas vraiment tort mais en même temps ce n’est pas entièrement vrai. Mes parents ont pris tellement de décisions contre mon grès ou sans m’en informer que je ne les compte même plus. Par exemple, ils m’ont envoyés ici, loin de mon Angleterre natale, de mes amis, de Londres, de mon ex (pour ça ce n’est pas si grave), des soirées auxquelles j’étais habituée, de mon petit monde. Et surtout dans un endroit où je n’ai plus ni téléphone, ni ordinateur, ni Internet, ni la possibilité de choisir mes tenues...

Heureusement que j’ai pu choisir mon programme d’études ! J’étudie la mode car depuis toujours je suis fascinée par cet univers. J’ai déjà posé pour plusieurs magazines en tant que mannequin et je ne compte pas m’arrêter là. Cependant, j’ai été obligée de venir faire mes études ici, dans l’université dont mon père a entendu parler par un trèèèèès éminent membre du parlement, et de mettre en pose ma carrière. J’ai dans l’optique d’apprendre tout ce qui est nécessaire pour pouvoir devenir mannequin ou styliste plus tard. Effectivement, j’aime créer, accorder et assembler des tenues et je sais que la durée d’un mannequin est liée à la vitesse à laquelle il vieillit. Bref, ma vie est en grande partie occupée par la mode mais pas seulement.

J’ai été éduquée pour devenir une parfaite Lady bonne à marier avec un héritier d’un autre Lord ou d’une riche famille. Je ne voyais presque jamais mon père lorsque j’étais petite et quand il était chez moi, il restait enfermé dans son bureau. C’était un homme strict et sévère et ça l’est toujours, autant dire que je n’ai pas une bonne relation avec lui. Quand à ma mère, elle passait plus de temps à gérer ses associations caritatives et à trouver une réception où elle pourrait faire une apparition qu’à s’intéresser à sa fille. Du coup, ce sont ma nourrice et mes profs particuliers qui m’ont élevé.

J’ai commencé à aller à l’école pour le lycée dans un établissement très réputé et pour les riches dans Londres. C’est là-bas que j’ai commencé à « vivre ». J’y ai retrouvé des amis que je croisais lors de réceptions et j’ai commencé à me lâcher et à devenir plus « humaine », moins hautaine avec les moins riches. J’ai connu toute sorte d’expérience comme mon premier amour, ma première fête, ma première fois… Je suis rapidement devenue la fille la plus populaire du lycée, celle que tout le monde veut avoir comme amie ou petite amie, celle qui est invitée à toutes les soirées branchées ou de débauche. Puis mon père s’est rendu compte que j’avais changé et que je n’étais plus la petite fille qui obéissait à ses ordres et il n’aimait pas ça. Il aimait tout contrôler, avoir le pouvoir absolu. Alors quand il a rencontré un de mes exs qui ne venait pas du tout du même milieu que nous, il a pété un câble et m’a obligé à le quitter. Oui, je l’ai fait, il m’avait menacé de couper toute ressource ! Comment je pourrais survivre sans argent moi ? Et puis, ce n’est pas comme si j’étais complètement folle de mon ex. ça m’a fait mal mais ça ne m’a pas détruite. Après, j’ai veillée à ce qu’il ne rencontre pas un autre de mes copains ou qu’il soit assez riche pour qu’il ne dise rien. Et notre relation était redevenue de la simple politesse pour ma part. Jusqu’à ce jour…

Flash-back

« Jasmine. » Le ton de mon père m’inquiéta et je tournais la tête rapidement. Il était assis au bout de la table, mangeant son dîner et me regardant étrangement. « Oui père ? » Avais-je fait quelque chose qui ne lui plaisait pas ? Je repassais en revue ma semaine et à part une fête dont il n’avait pas pu entendre parler, je n’avais rien fait qui puisse le gêner. Ou alors j’avais trop dépensé ? Mais ce qu’il allait m’annoncer était bien pire. « Tu es fiancée. » J’eus du mal à assimiler ses paroles. « Pardon ? » « C’est décidé depuis bien longtemps et je ne reviendrais pas dessus. » Je n’arrivais pas à y croire. Comment pouvait-il me faire ça ? Et puis c’était qui d’abord ? « Mais ça va pas ? Pourquoi ? Et c’est qui ce type d’abord, je le connais ? » Je vis que mon père n’appréciait pas mes paroles et surtout que je lui réponde sur ce ton. « Premièrement, tu ne me parles pas comme ça. Deuxièmement, tu devais t’en douter vu ta condition et la chance que tu as eu d’être née dans cette famille. Et ensuite, tu l’as déjà rencontré quand tu étais enfant mais je doute que tu t’en souviennes. Tout ce que tu as besoin de savoir c’est qu’il a ton âge à quelques années près et qu’il vient d’une famille très bien. » « Parce que je ne peux même pas connaître son nom ? Et mère, comment pouvez-vous me faire ça ?! » Celle-ci sembla sortir de ses pensées et me regarda sans expressions. « C’est simple, comme ça. Obéis à ton père, il a raison. » Je n’en revenais pas, je me sentais réellement abandonnée. D’accord nous n’avions jamais été proches mais je ne pensais pas qu’elle m’infligerait ça, surtout qu’elle avait dû vivre la même chose. « Ne t’avises plus de nous parler de cette façon. Et tu ne pourras rien changer à notre décision. Fin de la discussion. » Je le regardais avec toute la colère dont j’étais capable mais ne dis plus rien. Il savait très bien couper les discussions et je ne pouvais pas risquer de me faire déshériter ou un truc du style…

Fin du flash-back

Comme je les ai détestés après ça, en plus il n’a pas voulu me dire qui c’était tout de suite alors j’essayais de fouiller dans ma mémoire, mais j’avais rencontré tellement d’enfants lors de réceptions que je ne pouvais deviner qui c’était. En tout cas, je profitais encore plus de ma liberté, j’allais à beaucoup de soirée et je ne me souciais pas toujours de ne pas me souvenir de la nuit passée. Jusqu’à ce qu’il prenne une autre décision, en me voyant rentrer après une folle nuit.

2nd Flash-back

« C’est à cette heure-ci que tu rentres ? » Je me retournais d’un coup pour voir mon père l’air plus sévère que jamais dans le salon. Je regardais rapidement ma montre : 5h30. Mal à la tête… Pourquoi il n’était pas en train de dormir lui ? « Bonjour père. J’étais chez… » Je m’apprêtais à lui donner le nom d’une amie, lui dire que je m’étais endormie chez elle mais il me coupa. « Arrêtes. Je sais très bien où tu étais et avec qui. Et je sais que tu as fumé et beaucoup bu également. Depuis quand te comportes tu comme une traînée ? » La violence de ses mots me réveilla entièrement. Je vis un grand nombre de photos étalées devant lui et j’en étais le principal sujet à chaque fois. Moi buvant au bar d’une discothèque. Moi dansant avec un inconnu. Moi fumant. Moi montant dans une voiture avec ce même inconnu. Oups ! Il avait des preuves et en plus cette soirée avait été la pire depuis longtemps. « Je n’y crois pas, vous avez engagé un détective pour me surveiller ! Vous n’avez pas le droit ! Et je ne me conduis pas comme une traînée, je m’amuse, je vis ! Mais je peux vous assurer que c’est l’une des rares fois où j’ai autant bu… » Il s’approcha de moi et reprit d’un air menaçant. « J’espère bien et oui, j’ai engagé quelqu’un. Tu es ma fille, j’ai tout les droits sur toi. Si tu t’amuses et vie de cette façon, je préfère te voir dans un couvent ou morte. Tu déshonores notre nom ! » « Vous préféreriez voir votre propre fille morte plutôt que s’amusant et profitant du reste de liberté qu’elle a ?! De toute façon, personne ne connaissait mon nom et ce n’est pas le genre d’endroit où vos "amis" se rendent. Bientôt, vous allez me marier à je-ne-sais qui et ma vie sera foutue ! Et puis, vous vous amusez bien avec votre secrétaire, n’est-ce pas ? Pourtant, elle aussi c’est une traînée… » La gifle claqua, j’avais été trop loin. « ça suffit jeune fille. Tu iras faire des études à Dallas en Amérique.Tu ne resteras pas à Londres. Il y a là-bas une université très cotée où les bonnes vieilles règles sont de retour. Tu vivras comme il le faut. Sans appareils électroniques, avec un uniforme, un couvre-feu, pas de mixité, pas de soirées de débauche… Et pour information, ma chère fille, ton fiancé s’appelle Tobias Alexis Kremer. » C’était un peu trop d’information d’un coup pour quelqu’un qui avait mal à la tête à cause d’avoir trop bu. Je n’avais enregistré que les mots clés. Etudes, Amérique, sans appareils électronique, uniforme, couvre feu, pas de soirées, Tobias Kremer. Je voulus répondre quelque chose et m’énerver mais il repartit rapidement et j’étais condamnée, comment allais-je survivre ?

Fin du 2nd Flash-back

Et voilà comment je suis arrivée ici, avec un goût d'amertume plein la bouche et sans possibilité d'échapper à un mariage non-voulu, sans même connaître le fiancé. Au moins, je suis libre pendant quelques années encore...


Enfin, c'est ce que je crois, comment pourrais-je savoir que mon fiancé est dans la même université ?

L'équipe administrative du Dallas Conservative College a le plaisir de vous annoncer que votre dossier d'inscription a été accepté. Félicitations. Pour que votre intégration au sein de l'établissement, nous vous attribuons d'ores et déjà un nombre de 10 crédits (points). Nous vous assignons également la chambre #1 en compagnie de A. Chloë Hewson, Pasang Ivy Applewhite et Kate J. Owens. Tâchez de vous entendre avec ces jeunes personnes car aucun autre dortoir ne vous sera alloué et les changements sont impossibles. Afin de parfaire également votre intégration ici, nous vous invitons à créer votre fiche de liens pour vous faire de nouveaux amis ainsi que votre carte de crédits pour accumuler au cours de l'année des crédits qui vous seront utiles. N'oubliez pas que cette école exige de vous la réussite scolaire mais aussi l'accomplissement de soi à travers des activités extra-scolaires. Aussi chaque élève a la possibilité d'intégrer une activité à laquelle il se devra d'être assidu. Toutes les précisions nécessaires sont disponibles dans cette brochure.

En espérant que votre scolarité dans l'école sera sans embuche et vous mènera vers l'excellence.