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 Orio ㄨ The Dark Knight

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MessageAuteur
MessageSujet: Orio ㄨ The Dark Knight   Orio ㄨ The Dark Knight EmptyVen 30 Déc - 11:35

Gauinn Orio Di Medici
« Citation »



A ma naissance, mes parents ont décidé de m'appeler Gauinn Orio Di Medici, mais je préfère Gav', Orio ou bien GOD. Je suis né le 31 Mars 1989 à Rome, vous savez c'est en Italie. Côté privé, je suis célibataire et pour info je suis 100% hétéro. J'ai 22 ans et ma présence ici est dûe aux études. En effet, j'étudie le commerce international. Pourquoi je suis venu à ici ? C'est simple j'ai fais au plus prêt. Pour info, j'appartiens au groupe des Jackass.


© Tumblr


Jolie petite histoire



« Désolée Madame mais... on en a perdu un... »

On en a perdu un, comme s'il s'agissait d'une vulgaire portée de chiots. Et pourtant, c'est bien d'un bébé que l'on parle, c'est bien d'un enfant et d'une mère qui partagent inconsciemment la même douleur d'avoir perdu déjà un être chair. Car des deux jumeaux, il n'en reste qu'un. Le plus fort a su prendre le dessus. Mais le plus faible a déjà dû s'avouer vaincu. On avait réussi à sortir le premier bébé. Un garçon, un beau bébé en pleine forme qui pleura à peine. L'autre bébé n'avait pas pleuré du tout et on s'était tout de suite inquiété. La petite était devenue bleue, on ignorait si on pourrait la sauver. On avait pas pu finalement. A peine née et tristement décédée. Gwenn Gioia Di Medici était morte avec à son compteur 18 minutes de vie. No happy ending.
La première chose que Gauinn Orio Di Medici découvrit ce jour-là, ce fut les larmes de sa mère. Chose qu'il fut amené à découvrir très souvent après cela. Beaucoup trop souvent. Trop pour ne pas s'y noyer également.



Orio avait 6 ans, et à 6 ans on comprend beaucoup plus de choses qu'il n'y paraît. Par exemple, là, assis dans la cuisine en train de dessiner, quand il regardait sa mère cuisiner en chantonnant, il semblait voir la matrone italienne dans toute sa splendeur. Toute en rondeur, toute en douceur avec son parfait de vanille et sa poitrine réconfortante. Ses gestes transpiraient l'insouciance. Son sourire transpirait l'amour. Ses caresses transpiraient la tendresse. Et pourtant son regard trahissait une angoisse de chaque jour, de chaque instant. Elle avait le regard d'une bête traquée qui chaque jour de sa vie, regarde par dessus son épaule pour s'assurer qu'elle n'est pas suivie, que son petit et elle ne soient rattrapés. Dans ses paroles, il sentait que sa mère n'était pas tout à fait normal. Elle n'était pas comme les autres mères, elle avait ce brin de folie un peu inquiétant qui lui était propre et qui, à son âge, ne l'effrayait pas. Elle avait juste cette fâcheuse tendance à l'appeler Bambi, à le traiter comme une petite voire allant même jusqu'à l'habiller comme une véritable petite poupée. Elle le prenait pour sa soeur jumelle, elle le savait. Jamais elle ne se remettrait de la mort de sa cadette. Peut-être même qu'elle aurait voulu qu'elle survive à sa place.. Mais le fait qu'il se laissait faire sans jamais protester. Ca lui faisait plaisir à elle, lui détestait ça. Mais il l'aimait alors il la laissait faire.
Les autres enfants aussi voyaient que sa mère était un peu folle alors il tirait sur le fil. Ca avait le don de le rendre fou de colère. Alors il se jetait sur eux sans aucun scrupule. Il ne permettrait jamais à qui qui ce soit de dire du mal de sa mère. Jamais. 6 ans et déjà un sens très prononcé des valeurs. Et un caractère à toute épreuve. Il savait se faire discret, préférant de loin sa belle artistique au monde extérieur mais il revenait vite sur Terre quand on s'en prenait au sien. Il ne savait pas de quoi sa mère avait peur, il ne savait pas contre quoi il se battait fondamentalement mais sa mère était terrifiée et c'était suffisant pour qu'il veuille la protéger.



Et il griffonne, il griffonne, il noircit ses pages de dessin parce que l'enfant hypersensible à besoin d'une carapace, que l'enfant grandit et que la mère qu'il aime tant ne peut pas le protéger, n'en est pas capable. Alors il doit tout faire tout seul, comme un grand, il se forge une forteresse imprenable ou personne n'entre sans son consentement. Rares sont ceux qui l'obtienne. Orio grandit, Orio s'affirme mais il reste discret et n'est plus aussi prompt à imposer sa vie à coup de poings. Il n'en a rien à faire du monde, tout ça le fait rire. Toute cette hypocrisie qui essaie de l'étouffer en se liant à lui. Tout ça il l'écarte d'un coup de crayon, d'un coup de pinceau car à défaut de le trouver en ce bas monde, il s'est construit son Eldorado. Le dessin est devenu son refuge et la peinture son chemin. Il trace tous ses rêves, tout ce qu'il ne peut dire que du bout des lèvres. Car ce monde qui l'enferme ne l'écoute jamais vraiment. Alors il peint et repeint son univers, dans ce monde fade qui manque de couleur, il n'y a rien pour lui. Alors il prend ses pinceaux et il marie les couleurs pour mieux se moquer de ce monde et de ses valeurs bancales. Mais ses toiles ne sont pas ses seules confidentes. Il existe ce fantôme qui le hante. Il n'en parle à personne mais elle suit ses pas. Parce qu'elle est sa soeur, sa jumelle et que même la mort n'a pas pu les séparer. Il la voit souvent, miroitant dans un bout de soleil, souriant de ce sourire qu'il connait par coeur sans l'avoir jamais connu vraiment. Elle chuchote parfois à son oreille lorsqu'il pense, elle se blottit dans ses bras quand il en a besoin. Elle est toujours là, sa soeur, l'essence de sa vie pour toujours graver en lui. Alors il la peint, encore et encore, elle est son modèle. Elle est sa muse et il ne veut pas garder sa beauté que pour lui. Involontairement il veut que tout le monde sache que Gioia Di Medici n'est jamais morte ce jour-là. Alors il rêve à deux, il vit pour deux. Parce que ça fait un moment que sa mère l'a quittée. Comme Bambi il s'est retrouvé seul très tôt. Mais plus que la solitude c'est son père qui l'a alors trouvé.




La perte d'une mère, la découverte d'un père. Orio était passé du statut de petit protégé à proie traqué. Il ne savait pas qui était ce père mais il savait que sa mère en avait peur. Lorsque celui-ci était venu le chercher, Orio s'était enfui. Il ne voulait absolument rien à voir avec ce père dont il savait si peu de choses: il était australien, avec un fort goût pour les contes du Roi Arthur, surtout pour Gauvin, d'où son prénom. Mais si l'homme avait débarqué, campé dans un costume hors de prix, il n'avait absolument pas voulu avoir affaire à lui, ni vivre avec lui. Il s'était enfui, loin de Rome et de ses racines, loin de ses souvenirs pour atterrir de l'autre côté de l'Atlantique, aux Etats-Unis. Il n'avait que 16 ans. Il a fui un moment, de ville en ville jusqu'à atterrir à Dallas. Sauf que c'est exactement ce que son père avait voulu, c'était son fief et dès lors il était complètement sous son emprise. Il avait agi exactement comme il s'y attendait. Pour finalement se retrouver dans la gueule du loup. Mais son père avait tenu à lui dire que ce n'était pas ce qu'il croyait, qu'il n'avait rien fais. Que c'était son père à elle qu'elle fuyait et pas lui, qu'il était un des parrains de la Mafia que lui, alors pauvre australien en études à l'étranger, n'avait pas obtenu son approbation. Et comment leur amour maudit à la Roméo et Juliette les avait séparés du jour au lendemain pour sauver la vie de l'autre, et des enfants en sommeil qui germaient alors dans le ventre de sa mère. Orio n'avait pas vraiment voulu y croire, n'avait pas non plus voulu son père approcher de lui. Après tout, si sa mère avait réussi à se cacher avec lui, il aurait très bien pu les rejoindre au final, ce qu'il n'avait pas fais, jamais. Il n'avait jamais tenté de les retrouver jusqu'alors et ça, Orio ne le lui pardonnerait jamais. Néanmoins, il n'avait nulle part où vivre, nulle part où aller. Il risquait de mourir dans la rue si jamais il fuyait. Alors il était resté parce que dans le fond, c'était bien la seule famille qui lui restait en ce bas monde.


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Ft. Célébrité
Derrière l'écran se cache Prénom/Surnom jeune fille/garçon de âge. J'habite pays et je le vis bien. J'ai une passion pour 2 ou 3 réponses. J'ai découvert ce forum façon et sincèrement je le trouve votre avis. Je promets d'avoir une fréquence de connexion de /7. Quant au mot de la fin c'est le code.
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