5 choses que j'adore ★ Le foot ϟ Les femmes ϟ Le sexe ϟ L'alcool ϟ Les tatouages
5 choses que je déteste ★ Les lèches culs ϟ les groupies ϟ les looser ϟ la popularité ϟ la gentillesse
Si je devais vivre après 2012 je choisirais de ★ faire carrière dans le football
Si je trouve un billet de 100$ par terre, je ★ le dépense
Si je devais me taper un personnage historique connu, ce serait ★ Reggie Bush
Je suis mort, je rencontre Dieu, je lui dis ★ Il est ou le terrain ?
Le souvenir le plus marquant que j'ai c'est ★ Le jour ou je suis devenu la star local
Au pieu, sur une échelle de 1 à 10,je me donnerais ★ 20
Si je devais me résumer en un mot, une phrase, une citation ou une image ★ #1

11 février 1991 Jour de ma naissance… parents inconnus. Tout ce que je sais de ma mère biologique, c’est qu’elle m’a mise au monde, pour le reste je n’en ai aucune idée. Comment elle s’appelle ou encore ce qu’elle fait aujourd’hui, sont des choses que j’ignore complètement. J’imagine qu’elle a dû tomber enceinte d’un mec pas très net et qu’elle n’a pas eu le courage d’avorter. Résultat … moi. Petit garçon d’environ quatre kilos, cheveux brun aux yeux bleus abandonné dans une chambre d’hôpital. Ce sont des choses qui arrivent souvent de nos jours, je veux dire … de plus en plus de jeunes femmes tombent enceinte et abandonne leur enfant. Quelques un d’entre eux se sont retrouvé éparpillés dans les orphelinats miteux de cette grande ville tandis que d’autre chanceux, comme moi, ont atterri dans une famille chaleureuse et aimante. Je dis chanceux parce que oui … sur ce coup là, j’ai vraiment eu de la chance.

Je suis arrivé dans la famille Thompson le 28 février de cette même année à 13h25 exactement. Remarque, ce n’est pas le genre de détail dont je me serais souvenu en temps normal vu l’âge que j’avais quand c’est arrivé, mais avec des parents tel que Robbyn et Yuri … laisse-moi te dire que c’est le genre de chose que tu te dois de te rappeler. Pas un soir ne passaient sans qu’ils me racontent l’histoire de ma venue dans cette famille … ils étaient tellement fier et pourtant si jeunes. Quoi que chiant avec ça, mais ça je ne leur ai jamais dit non, je les aimais beaucoup trop pour leur dire une chose pareil. Avec eux, je n’ai jamais manqué de rien et l’éducation qu’ils m’offrirent fut celle que tout enfant en âge de comprendre, aurait souhaité avoir. Ils m’aimaient, me chérissaient … j’étais tout simplement comblé, le hic … ouais parce qu’il y a toujours un mais dans ce genre d’histoire, c’est que dès que je fus en âge de comprendre que toute personne meurt un jour … on a tôt fait de me prévenir que je perdrais mes parents en bas âge. Je trouvais cela ridicule de me ‘’ préparer’’ à une chose pareille, je veux dire qui peut prévoir la date et l’heure exacte de sa mort ? Mais j’eus tôt fait de comprendre de quoi il était question lorsque ceux-ci nous quittèrent pour l’autre monde … je crois qu’à partir de ce jour-là, tout changea dans ma vie.


J’avais treize ans lorsque ce drame se produisit … je ne te cache pas la peine et le désespoir que j’ai ressenti ce jour-là, lorsque j’ouvris la porte de leur chambre et que je les trouvai sans vie. Mon cœur c'était arrêté de battre, comme ça d’un seul coup. On venait de m’enlever ma raison de vivre, ma source de bonheur … ils n’avaient pas le droit de m’abandonner de la sorte, pas maintenant ! J’avais encore tellement de chose à apprendre de la vie, mais cette chienne elle s’en foutait bien elle … Les heures qui suivirent cette découverte furent sans doute les plus intenses et les plus douloureuses de ma vie. Contrairement à ce que pense cher journal, je ne suis pas resté planté là à attendre qu’on vienne les chercher non … je voulais leur rendre un dernier hommage … quelque chose de particulier, quelque chose qui m’était propre … Pour ce faire, j’avais été cherché ma tablette à dessein dans ma chambre et avait pris soin de reproduire en entier chacun des tatouages que chacun avait sur le corps en prenant bien soin de ne pas dénoué leur mains liées. J’ai tellement pleuré en faisant cela, mais aujourd’hui, je ne regrette rien. J’ai sur moi, une petite partie de chacun gravé à jamais.

Comme prévu après l’enterrement de mes parents, ma sœur et moi avons été confié aux bons soins de mes grands-parents. Ceux-ci avaient accepté de nous prendre en charge jusqu’à ce qu’on atteigne la maturité et c’est ce qui se produisit. Rapidement j’intégrai une équipe de football pour apprendre à canaliser ma colère et ma haine, parce que mon grand-père en avait ras le bol que je lui mette sur le dos le fait que j’étais malheureux. À cause de ça je me suis mis à sortir dans les clubs, à prendre de la drogue … je me dopais pour améliorer mes stats sur le terrain de foot. Ridicule je sais, mais oh combien valorisant lorsque tu entends une foule de gens t’acclamer et te donner l’amour dont tu as besoin pour poursuivre ton chemin.C’était devenu mon but dans la vie, trouver l’amour … pas n’importe lequel non, celui que m’avait offert mes parents de leur vivant. J’en avais besoin, plus que n’importe quoi d’autre parce que derrière ce jeune homme fort que j’étais devenu, il y avait le mec qui n’avait aucune confiance en lui. Comme quoi la vie ne fait pas de cadeau.


Bref, les années passèrent et tranquillement je m’étais forgé un caractère qui m’était propre. J’étais devenu ce mec populaire que tout le monde aime, mais malgré cela je n’étais pas heureux. Il y avait toujours ce vide au fond de moi, ce vide que seul deux personnes pouvaient comblés et je dois dire que ce manquement me causait énormément d’ennuis. J’avais du mal à me contrôler, je faisais des crises, j’envoyais chier quiconque osait prononcer ne serai-ce que le nom de mes parents… c’était devenu insupportable.Il n’y avait que chez mon oncle Ahren que je pouvais trouver la paix. J’avais l’impression que lui seul pouvait me comprendre parce qu’il avait jadis été proche de cet homme à qui je ressemble tant … Mais je le perdis comme tous les autres, lorsque mon grand – père décida de nous envoyer ma sœur et moi dans une université de Dallas. Ce qui n’étais pas une si mauvaise chose, puisque leur équipe de football était classée dans les meilleurs de son association et qu’on m’avait déjà proposer un poste à long terme que j’avais accepté d’ailleurs … Si mon grand-père apprenais ça …

Deux ans que je suis ici … le temps a passé tellement vite. Mes parents me manques toujours autant, mais à présent je suis capable de me contrôler … il m’arrive encore de pleurer la nuit lorsque je sais que personne ne m’entend, mais je prends en maturité… un jour je le promet, je serai comme eux.